بِسْمِ اللهِ الرَّحْمٰنِ الرَّحِيْمِ
السَّلامُ عَلَيْكُم ورَحْمَةُ اللهِ وَبَرَكاتُهُ
On continue avec le chapitre 2 de la chronique, bonne lecture !
Ça y est, je suis en route pour Munich, la première escale. Le vol ne dure qu’une heure et demi. À peine le temps de jeter un œil au guide du routard, de dormir un peu et nous voilà arrivés. Ah oui, notons qu’il y avait un repas prévu dans l’avion (ce que j’attendais avec impatience, j’aime trop manger dans l’avion). Mais voilà qu’on me propose du Turkey Salami. J’essaye d’expliquer à l’hôtesse de l’air que je ne mange pas de viande car je suis musulmane mais malgré mes efforts (en spanglish), elle croit que je suis végétarienne. Ça m’agace au plus haut point. Elle m’apporte gentiment des gâteaux à la place.
L’atterrissage me fait énormément mal à l’oreille mais enfin, ça se termine el hamdulileh. On arrive à Munich et peu de temps après on est en route pour Mexico, avec un vol de 12 h 35. Bismileh, c’est parti… De toute façon, je ne tiens pas très longtemps. Je m’endors très vite. On me sert (encore) un repas végétarien. Pas top mais bon, el hamdulileh. Entre les repas : JE DORS. À la fin du vol, il faut remplir un formulaire pour les services de l’immigration. Comme tout n’est pas très clair, je demande à une abuelita mexicana (une petite mamie mexicaine) de nous aider. Une fois à Mexico City, on passe à la douane mais je dois de nouveau remplir le formulaire car j’ai écrit à un endroit où il ne fallait pas (des gaffes, comme d’habitude).
Le début des problèmes
Après avoir changé de l’argent sans commission, essayé de téléphoner à la famille et essayé de comprendre où déposer les valises pour le dernier vol qui n’était pas de la même compagnie que les autres, on cherche ENFIN le terminal 2 pour embarquer. Il est tellement loin qu’il faut prendre l’aerotrén (l’aérotrain, un véhicule pour se déplacer au sein même du gigantesque aéroport) ! Puis, c’est le moment de récupérer les cartes d’embarquement et là… il y a un problème. L’hôtesse d’accueil nous dit d’aller voir son collègue qui nous dit : « El vuelo ya esta cerrado » autrement dit « le vol n’est plus accessible » !! Pardooooooon ? Quooooooi ? On ne peut pas prendre l’avion ? Et là, c’est la panique. Il nous dit qu’il faut prendre un autre avion. Pourtant l’avion est toujours là, il n’a pas décollé donc j’essaye de forcer mais rien n’y fait. On apprendra plus tard qu’il fallait récupérer les boarding passes bien 2 h avant… LOGIQUE oui, mais au regard du timing super serré entre l’arrivée du premier avion et le départ du second : c’était plutôt juste.
Un homme nous prend sous son aile et essaye de nous aider en allant se renseigner auprès de ses collègues. Au final, il nous envoie au guichet de la compagnie aérienne pour changer de vol. Elle nous renvoie vers une autre compagnie, allez hop c’est parti pour des allers-retours entre le terminal 1 et 2 dans cet énorme aéroport ! Le prochain vol coûte 200 € par personne. HORS DE QUESTION ! Allez, c’est décidé, le voyage de Mexico à León se fera en car. C’est beaucoup plus accessible, une trentaine d’euros je crois.
Pour rejoindre la gare routière, il faut prendre un taxi. On s’apprête à prendre un taxi puis on se rappelle d’un détail de taille : LES BAGAGES, MAIS OÙ ILS SONT ? Et les allers-retours recommencent pour savoir où les trouver. On apprend ensuite qu’ils sont dans l’avion, eux, contrairement à nous. On nous remet des tickets pour les récupérer à León. Le personnel de l’aéroport les mettra de côté en attendant notre arrivée.
Me voilà de nouveau du côté des taxis. À l’aéroport, il y a plein de petits kiosques de compagnies de taxi. Il faut acheter son billet avant de partir. L’avantage : on paye d’abord un prix fixe et on n’a pas de mauvaises surprises une fois arrivés à destination. Nous voilà dans le taxi pour aller prendre le bus. Cette alternative bien moins chère m’offrira le loisir de voir du paysage (pendant 6 h cela-dit). La Central del norte, la gare routière est à seulement 15 minutes de taxi. Une fois arrivés, on achète nos billets pour León. Le bus arrive dans 1 h. C’est l’occasion de manger dans un fast food mexicain et de goûter les pastes, des sortes de petits feuilletés sucrés ou salés qui ressemblent à des empanadas, des petits chaussons typiques de la cuisine latino-américaine.
Empanadas
J’ai lu la partie 2 avant la partie 1 mais hâte de lire la suite! Super captivant Bravo Allah y berek. Qu’Allah te donne la réussite dans ce beau projet
Oups, c’est vrai que c’est la dernière partie qui apparaît en premier. Kheir in sha Allah ! Amin Amin chère soeur. Très motivant ton retour ! 💪🏼🌹جزاك اللهُ خيرًا 🌹
J’ai hâte de lire la suite ! J’espère que tu as pu récupérer tes bagages …
La chronique nous emporte ! abuelita mexicana : Le mot en espagnol ma bien fais rire ^^